Quand s’épuise la lumière
de lents oiseaux nous traversent
portés par une marée invisible
presque silence presque
froissement
L’air du soir est une odeur
qui s’incline sur les cheveux
des nuées d’insectes montent comme en rêve
à la lisière mouvante
où l’herbe devient brume
Des silhouettes bruissent dans les replis de l’heure fantôme
multitudes.
Qui voudrait alors
d’un autre monde ?