Mes horloges mentales

 

 

 

 

 

T’aimer et ne rien pouvoir faire d’autre que t’aimer, inconvénient
dont je souffris une fois et puis plus du tout, pour
retomber ensuite. Dans la souffrance de toi tu invitais : parler
plus clair, lacérer l’air de petits cris
obtus, puis désinfecter l’air lui-même, et
l’appeler amour à son tour, lui qui tant te séparait
de mes bras fondus d’envie, de mes
tantrums* secrets, de ton visage penché
qui ne blâmait pas ou presque, l’affairement
de mes horloges mentales autour de ton corps.

Amelia Rosselli