Les marges du ciel

Une lueur confuse s’empare de la terre.
Une hypothèse
dans les marges du ciel.

J’écarte le silence : à trop vouloir l’entendre
l’oreille s’habitue à sa voix
rare est le silence qui ne soit habité.

Des moineaux impatients se disputent le jour.
Toute crainte s’envole
dans un battement d’ailes.

L’aube a la voix de l’oiseau.

Irène Dubœuf