Larmes vives

larmes

les larmes dans les pensées
du couloir
douces puis violentes violentées
elles pleurent
les larmes pleurent d’être mortes
abandonnées du signe et du sens
seules elles pleurent d’être seules
seules pensées à se souvenir
des larmes vives
qui déchiraient le paysage
et le nom du mort à venir
le sait-il ?
le savent-elles ?

Mathieu Bénézet