Isolano

isolanoQuand le fer se perd
Dans l’inconscience de la mer
Il éprouve l’inutilité de sa patience
Alors la déchirure se referme
Dans un infime petit coin du monde
Et il le repeint de ses rêves
Puis pour franchir les rivières d’incompréhension
Il édifie des ponts
Et tisse un chapelet de mots
En dévidant ainsi un harnais singulier
Il retient sa chute vers l’oubli

Guidu Antonietti di Cinarca