Vents

perse

 

« C’étaient de très grands vents sur toutes faces de ce monde,
De très grands vents en liesse par le monde, qui n’avaient d’aire ni de gîte,
Qui n’avaient garde ni mesure, et nous laissaient, hommes de paille,
En l’an de paille sur leur erre… Ah ! oui, de très grands vents sur toutes faces de vivants ! »

Saint-John Perse,Vents,
Gallimard, Collection Poésie, 1968 ;
rééd., 2003, page 11.