Une cigarette à l’arôme délicat

Pour la première fois depuis longtemps,
d’un coup j’ai ri aux éclats
La drôlerie de cette mouche se frottant les mains.

Même la tristesse de ce jour où la poitrine me fait mal,
comme une cigarette à l’arôme délicat,
j’ai peine à l’abandonner.

Ce moi d’il y a un instant,
qui désirait faire du tapage,
je m’en attendris.

Ishikawa Takuboku, son portrait par mes soins