tendancieux le temps s’étire inlassable
sur les sables de ses incertitudes
murs à ciel ouverts
dans le désert des palabres
un par un ils virevoltent les songes radieux
dans l’absence circonstanciée des émois pacotilles
poussières de pas esquissés
elle
dessine
des promesses d’avenir sur ses sentes à perte de vue
les chemins méconnus ensorcellent les palans
la neige à minuit s’ébahit de sarabandes outrées
le ciel flamboyant de ses couleurs écalures
déteint par-delà les paupières
en prières abolies là ici partout je l’attends
à des années-lumière
de ma géographie
j’irai où elle sera
seul et en sa compagnie
d’un sourire pétrifié
incertain cobalt abasourdi
Babylone scarifié étranger reconnu
je suis j’en suis
doute avéré sans raisons apparentes
à contre-pente du haut des sentinelles
cantilènes stroboscopiques
irradié
pour toujours maintenant le présent se conjugue
en conjuration elliptique
j’y suis