Le pommier lance son geste compliqué
Elle rattache ses cheveux et n’avance plus
Malgré les nuages mais ils sont beaux à voir
Et puis c’est l’été
Aucune divinité n’enfoncera ses doigts dans les blés
Touchés pourtant, ils bougent de bonne grâce
Plus haut l’herbe prend un chemin, le ciel
Et la pente
Disent « Viens ! » aussi fort l’un que l’autre