Les larmes du frère

les larmes du ferePour Michel ANTONIETTI 1946-1997

– On the sunny side of the street! –

Longtemps il a cheminé sur le coté ombre de la rue avec la conviction sourde que le travail restait à faire. Et il le fait avec le simple courage de l’ordinaire des jours. Voir Chandigharh et Brasilia avec ses yeux, lire Philibert De l’Orme et Léon Battista Alberti. Interpeller Asplund, François Mansart ou Jules Hardouin. Photographier Pouillon dans la lumière de Provence et penser au même dans celle de Tipasa. Imaginer digne pour le logement social sans faire misérable conceptuellement. Evaluer Soler à l’aune des tenants de la troisième ville. Combattre ceux de la ville générique et ferrailler avec ses contemporains lucides, relève de la minima moralia très indispensable à la pratique de son art. C’est ainsi qu’il vit.