Le retour n’est jamais le retour.
Les mouches, toujours, et le feuillage.
Un marteau s’obstine. Il s’est remis
à compter. Il dit : deux heures.
L’instant bascule. Le vent s’arrête
La montagne ne se ressemble plus
14 juillet
Et lui, se ressemble-t-il ?
La chaleur, le pied, le balancier
de l’ombre, comme si de rien n’était.
L’éblouissement du trottoir vide
qu’il faut traverser pour retrouver
l’image, le grain de temps
15 juillet
Jacques Ancet, Comme si de rien, Éditions L’Amourier