C’était si facile de trouver le chemin qui mène chez vous
Du fond des nuages et des forêts qui
firent éclater leurs coutumes ils le trouvèrent
encore de nuit
Par les crans et points de mire
ils prirent au plus court, les portails étaient
ouverts de tous leurs gonds, étonnement
jusque sur les seuils
Dans les ténèbres qu’ils
poussaient devant eux,
ils s’égarèrent
Ils s’installèrent
sur les ponts
Et au lieu des essieux on entendait
dans leur sommeil gémir les hommes
Désormais il est difficile de trouver le chemin qui mène chez vous
1968