La présence absente

 

 

Le ciel désapprend la sérénité,
L’éclat des souvenirs d’enfance
Les collines d’en face
Toutes ces choses qui caressent les jours de solitude
Se ressemblent les après-midi de dimanche.
Les lueurs de l’aube, le contre-jour figé,
Impressionnent l’émulsion avec la même pâleur.
La buée se colore, la cire fond,
Dans le jardin  dépeuplé,
Si soudain l’imagination devait cesser
Comment pourrais-je arrêter la pluie ?
La présence absente c’est la musique
Audible seulement par des oreilles de poissons.

G.AdC