/ … Les oiseaux se sont tus
Ô silence des déserts rendus plus arides
Sous l’acharnement des chars
Que reste-t-il sous la cendre ?
Nous cherchons les chemins, les champs
Dévastés par les bottes
Nos yeux sont cernés de deuil, nos jardins de décombres
Nos sexes ont été fouaillés au nom des frontières
Nos bouches souillées
Nos ventres ont accouché d’enfants traîtres… /
Ghyslaine Leloup | La paix disent-elles : Extrait
Son Portrait par mes soins