Hommage à Cy Towmbly

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Graffiti de rue à Harlem , Photo réalisée à NYC en  Juillet 2008.

Cy Twombly vu par :

« Comment nommer ce qu’il fait ? Des mots surgissent spontanément (« dessin », « graphisme », « griffonnage », « gauche », « enfantin »). Et tout de suite une gêne de langage survient : ces mots, en même temps (ce qui est bien étrange), ne sont ni faux ni satisfaisants : car d’une part, l’œuvre de TW coïncide bien avec son apparence, et il faut oser dire qu’elle est plate ; mais d’autre part — c’est là l’énigme — cette apparence ne coïncide pas bien avec le langage que tant de simplicité et d’innocence devraient susciter en nous qui la regardons… […] La matière va montrer son essence, nous montrer la certitude de son nom : c’est du crayon. »
Roland Barthes

« Une mémoire se dit, une jouissance se célèbre. Le nom, l’image allusive, la dédicace, la date. Le tout sans bords, en mouvement, comme lancé dans la délectation plane. On peut y reconnaître un dieu si l’on veut. Pas n’importe lequel. Pas n’importe quand ni sous n’importe quel masque. «Alors il reconnut le dieu. » Situation homérique classique, théophanie derrière l’épiphanie parfois la plus triviale. L’invitation de Twombly est explicitement de cet ordre. Son héros calme et décidé — lui-même — enregistre ces révélations. »
Philippe Sollers

CTW : Tout sur Cy Twombly , son site en anglais

et
Cy Twombly  Cycles & Seasons  Tate Modern, Londres