Foto

Cette nuit j’ai rêvé que l’on m’ interdisait de faire des photos !
Pour vous, je les ai faites quand même, les voici :

On ne distingue plus le gris bleu du ciel de la mer figée comme du plomb.
Une interminable série de vagues se confond avec des arbres de cuivre jaune.
Les murs de la ville s’écroulent dans une poudre de talc opaque.
La course de la lune rattrape le cheval violine de l’ombre dans une course effrénée.
Le vacarme insoutenable que produit le silence se confond avec le doux clapotis de l’étang
qui vient d’apparaître au pied d’une falaise.
Une herbe rougeâtre s’accoude mollement sur la chaise pendue par un pied,
elle descend d’un plafond oblique au bout d’un fil de nylon invisible.
La surface de l’immense champ recouvert de sable jaune est plane
mais modulée par une série de stries disposées géométriquement
comme les dessins que l’on voit sur le dos des zèbres …

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Me direz vous celle, ou celles que vous préférez ?

Grazie

Amicizia

Guidu