J’ai déployé mon état d’orpheline
sur la table, comme une carte.
J’ai dessiné l’itinéraire
vers mon pays au vent.
Ceux qui arrivent ne me trouvent pas.
Ceux que j’attends n’existent pas.
Et j’ai bu des liqueurs furieuses
pour transmuer les visages
en un ange, en verres vides.