En contrepoint mourir

 

 

 

 

 

 

La pensée va, et vient à ce qui revient
entre l’en-haut et l’en bas trouve
le corps, le nom, l’humain
tant d’invisible que les mots
ne pèsent pas plus que les nuages de neige
qui se défont dans l’exigence de la chute
même dénuement en ce perpétuel hiver
où vivre et écrire ont en contrepoint mourir
légèreté des preuves, rumeur des traces
l’enfant de jadis ouvre au voyageur
les portes de la transparence.

Sylvie Fabre G., « En bas, l’en-haut »