Et maintenant j’attends le silence. De chaux et de briques,
au toucher rêche, badigeonné d’un liquide inodore. Dans un silence
tout autre que plaisant, les architectes s’escriment à dessiner encore
et encore le psaume urbain, le phénix qui ne ressuscite pas.
E adesso aspetto il silenzio. Di calce e mattoni, al tatto
ruvido, spennellato di un liquido inodore. Con un silenzio
tutt’altro che vago s’affannano architetti a disegnare ancora
e ancora il salmo urbano, la fenice che non risorge.
Luisa Pianzola / traduction en français d’Angèle Paoli