Critique de l’arraison pure

Jeux de mots, de typos, d’images… Dans  -Cent titres-,  son premier livre digne de l’Oulipo, Clémentine Mélois  n’hésite pas à détourner avec malice les classiques de la littérature .  Jacques Roubaud, lui,  sait en faire des collages-valises très drôles.

A l’est d’Eden rien de nouveau
Angélique marquise de l’ange bleu
Au bonheur des dames du bois de Boulogne
Chêne et chien andalou
Cléo de 5 à 7 contre Thèbes
Des souris et des hommes de bonne volonté
Et Dieu créa la femme à abattre
L’empire des sens contre-attaque
L’homme invisible qui tua Liberty Valance
L’homme qui rit en savait trop
La belle et la bête humaine
La chute d’un ange bleu
La jeune fille et la mort aux trousses
La mare au diable probablement
La philosophie des formes symboliques dans le boudoir
La règle du jeu des perles de verre
La sonate du clair de lune à Maubeuge
La Vénus de Milo à la fourrure
La vie est un songe d’une nuit d’été
Le chevalier à la rose inexistant
Le chien andalou des Baskerville
Le crime de monsieur Lange était presque parfait
Le dimanche de la vie de Henry Brulard
Le faucon de Malte Laurids Brigge
Le lac des cygnes de Zorro
Le merveilleux voyage au centre de la terre de Monsieur Perrichon
Le meurtre de Roger Ackroyd dans un jardin anglais
Le neveu de Wittgenstein et de Rameau
Le tour du monde en 80 jours de fête
Le voleur de bicyclette bleue
Le voyage d’hiver de monsieur Perrichon
Le zéro de conduite et l’infini
Les aventures du baron perché de Münchhausen
Les deux sources de la morale élémentaire et de la religion
Les feuilles d’automne à Pékin
Les filles du feu follet
Les fleurs bleues du mal
Les hommes préfèrent les grandes blondes
Meurtre d’un bookmaker chinois dans un jardin anglais
On est toujours trop bon avec les femmes savantes
On ne badine pas avec l’amour fou
Pierrot le fou mon ami
Portrait d’un chef-d’œuvre inconnu
Souvenirs de la maison des morts à Venise
Tendre est la nuit du chasseur
Tous les matins du monde comme volonté et représentation
Trois hommes dans un bateau ivre
Ubu roi des aulnes
Un coup de cornet à dés jamais n’abolira le hasard
Une nuit à l’opéra de quat’sous
Zazie dans le dernier métro

Jacques Roubaud