Comme un cadavre exquis

cadavre exquis

 

 

 

Dans des combles silencieux
Le silence d’un bonheur sans partage,
Par une voie du manque,
Comme la perturbation d’une fête
Se décide à vider la fanfare
Pour éclairer de néons la charge des absents !

Respirer un soir aux bras d’une garce
Le derrière des souris en guise de muses,
Ses seins je les connais , et je m y lance !
Ovide a coincé ses doigts dans la trappe
Et trois fois lui aussi s’y lance !

Les mutins rutilants du bateau qui n’arrive pas,
Le schiste qui s’use aux pieds des anars,
Le lent état de la prise tout contre la chape des tas,
Mes mots, n’ont pas d’essence,
Ils ne sont que des lignes !
Dis-moi chantre bleue où tu cours toi sans amour ?

G.AdC