Je dois marcher encore, vers les jachères
où les sources vives
brassent des runes de rocs et d’ongles.
Ça ulule, ça hurle, les nuits sont glacées,
les étoiles toujours inaccessibles mais le cœur résonne dans le bois, dans les pierres.
Tambours, feux couvés.
Flammèches, camouflage des crinières.
Nuques renversées. Transe insolente.
L’âme s’encorde aux cailloux sorciers.