à l’intérieur de soi
gît la menace de
l’arbre
ses racines qui
creusent
sa terre
comme une langue
creuse
la gorge
… sa parole de
feuille à peine éclose
déjà éteinte
jour et nuit
maintient
la terreur
souterrain
en devenir de
sous-langue
au-dessus
l’espace froissé
de rides jaunes
la tentation de déterrer
ce qui se pense
au plus gris du corps