Léonard Freud

J’ai lu   Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci – de Freud il y a fort longtemps.. Le seul d’ailleurs qui ne me soit pas tombé des mains. En effet, comme artiste obsédé de visuel, j’étais intrigué par les formes et les images que je voyais surgir de mon imagination. Et de mon travail aussi (Il n’y a pas de chef-d’œuvre paresseux), disait Salvador Dali. On me pardonnera l’immodestie de la comparaison. Elle me sert seulement à faire comprendre mon propos. Je voulais comprendre pourquoi je faisais ceci ou cela. Evidemment, je n’ai jamais su. Enfin pas vraiment. Le temps passant et l’expérience venue. Je sais que je ne sais toujours pas. Bref, de ce temps-là, j’ai retrouvé un texte. Que dit-il ? Peut-être qu’il vaut mieux faire que de savoir pourquoi l’on fait !

Voici :

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LÉONARD FREUD

Dans le lointain derrière
Le maître esquisse des mystères
Comme la mer qui à l’horizon attire
Pour Léonard de Vinci c’est sûr
L’humanité soupire.
Le professeur déjà très vieux
Tendrement lui écarte les cheveux
Pour débusquer en vain
Tous les secrets de son hémisphère
Il a beau évoquer le vautour
Et à défaut comme lui
D’errer au sommet d’une tour
Dans celle de Léonard bien sûr
Il lui faudra entrer.

En songe je l’ai vu
Assaillir un beau matin
Par le mauvais côté l’édifice penché
Que d’aucuns en ces temps-là
Attribuèrent au Florentin.
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