Le vent s’est éloigné

 

 

 

 

Le vent s’est éloigné. Peut-être est-il
sur la mer à présent.

Et l’arbre
dont la branche s’était perdue
renonce à ses tourments.

Au soir le merle
recommence à chanter et dit que l’univers

n’a ni forme ni frontières. On dirait que dans l’arbre
jamais la branche n’a manqué.

Gérard Bayo