I / Le Corbusier à Marseille

 

La Citée radieuse de Marseille,  photo-collage

Une formule résumait pour Le Corbusier cette complémentarité foncière entre l’architecture et les arts plastiques : la « synthèse des arts majeurs ». L’idée de cette synthèse est présente, bien sûr, dès les années 1920, à l’époque de la revue L’Esprit nouveau, mais elle trouve sa formulation théorique la plus accomplie après le choc de la Seconde Guerre mondiale. Si, en 1949, Th. W. Adorno se demandait comment on pourrait encore écrire de la poésie après Auschwitz, pour Le Corbusier, en reformulant et en donnant une forme beaucoup plus élaborée à la synthèse des arts, le moment était venu de retrouver le rôle de la poésie dans son sens étymologique, soit de la création à travers le penser et le faire, dans le monde déchiré de l’après-guerre.

Juan CALATRAVA /  Un autre Le Corbusier:      l’idée de la synthèse des arts majeurs

Le poème de l’angle droit

 

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