La rouille du temps

 

 

 

 

 

 

 

O, de ce trou dans sa poitrine
toute douleur s’est échappée
brûlant la chair des souvenirs

La rose des quatre vents tournoie
Sur le ciel de cendre grège
Là s’élance, ténu, le fil de la pensée

Le souvenir est barbelé –
il saigne sur
le drap de l’aube

Marilyne Bertoncini