La plaine s’étend
le ciel frémissant
le vent froid
cette heure unique
de lumière devinée
et de nuit venant
chevauchant
la fin du jour
le rêve avec moi
chemine
fils rouges
fils blancs
entrecroisés puis
dénoués
est-ce mon vêtement
est-ce mon armure qui tombe
me laissant
épaules nues ?