Épilogue éphémère

train bis

 

 

Le générique de fin déroule son texte

Avec une lourdeur précise

impitoyable

Mon nom a déjà été effacé

Je n’avais pas prévu

Mon présent se vit dans le néant

Ma vie s’évapore, ma détresse aussi

Je respire les premiers brouillards de la nuit

Avec joie je ressens l’indéfini.

 

Sybille Rembard