En tournant la tête ici, nous pensons : là
comme il advient pour tout ce que nous entreprenons.
Nous ouvrons grand les fenêtres sous prétexte de fumée. Le vent
s’y connaît pour ce qui est des immondices
mais c’est un répit. Dans la beauté le même vent est un désastre.
La sagesse nous confond comme cire.
Nous avons du mal à respirer.
Nous restons immobiles
le sang pulse entre la nuque et l’échine
nous redevenons serpents
nous nous faisons propres en nous contorsionnant.
Antonella Anedda / son portrait par mes soins