Elle a légué à ses enfants


une mère qui rêve
qui danse,
qui sourit…

Une mère qui pleure,
qui désire…

Une mère sans argent,
qui ne reprise pas les chaussettes

Une mère qui écrit des poèmes,
dans une langue qu’ils ne comprennent pas…

Perdante,
comme une pouliche
montée par un
mauvais cavalier…

Maram al-Masri