Ce n’est pas la mort seule,
mais encore l’effroi qu’elle inspire qui peut me sauver,
me détendre de la beauté cruelle attachée à ma perte.
Quand je sens redoubler en mon sein
la flamme que j’y ai moi même fait naître,
pour unique ressource
j’ouvre mon âme entière à la pensée de la mort.
Michel-Ange
MADRIGAL XIII
La Mort ( 1540 )