L’automne s’avançait
des souffles imprimaient ses couleurs
sur la matrice des jours tièdes
Et les pages tournaient
comme ces chevaux de manège
qui suivent leur propre lumière
Dans la parade chamarrée
de ce voyage imaginaire
les heures dociles dispersaient
toutes les lettres noires
sur les traces effacées d’une ancienne
mémoire