À gauche du crépuscule

La lune me fuit. Elle tombe dans mon corps.


Ton indifférence la fait briller encore plus, au pied de la fenêtre.
À gauche du crépuscule, la torche du vent s’est éteinte.
L’horizon distribue ses charmes sur ma peau humide.
Rien n’est plus comme avant.
Mes mains y ont composé une levée du sens.
La lumière tient encore en haleine les choses exorcisées.

Rodica Draghincescu