Hanno organizzato un paesaggio intorno alla figura. FIGURA CON PAESAGGIO, cosi l’hanno chiamato. Poco alla volta hanno costruito le coordinate spaziali, una linea dell’orizzonte, un suolo su cui posare i piedi. Al di sopra di tutto, il cielo. Su quel suolo hai posato I piedi con tanta insistenza che il suolo è scomparso. E’ scomparso anche il cielo. Sul fondo diventato unitario la tua figura troneggia, i contorni tracciati d’un sol gesto, un tratto nero, d’inchiostro bruciante. L’inchiostro ha divorato la figura. Il fondo stesso è scomparso.
Ils ont organisé un paysage autour de ta figure. FIGURE AVEC PAYSAGE, ainsi l’ont-ils appelé. Petit à petit ils ont bâti les coordonnées de l’espace, une ligne de l’horizon, un sol où poser les pieds. Par-dessus tout, le ciel. Sur ce sol tu as posé les pieds avec tant d’insistance que le sol a disparu. A disparu aussi le ciel. Sur le fond devenu plat ta figure trône, ses contours tracés d’un seul geste, un trait noir, d’encre brûlante. L’encre a dévoré la figure. Le fond lui-même a disparu.
Maria Venezia, Vocalità, Éditions Unes, 1986, pp. 40-41. Traduit de l’italien par l’auteur