« Je regarde en moi et je vois… » Lao Tseu
AUTORITRATTO
AUTOPORTRAIT
SELF-PORTRAIT
en aquatinte 2007
Parce que quand on est ARTISTE on fait inlassablement son AUTOPORTRAIT et que dans le fond on ne fait que cela; Le mien ci-dessus est réalisé en aquatinte suivant les conseils de Jacques-Henri LARTIGUE :« Je n’ai aucun moyen de me voir. Jamais je n’ai vu mon visage. Jamais je ne me suis vu de dos, jamais je n’ai pu voir mes traits, ma nuque, mon dos que par les intermédiaires que sont le miroir et la photographie. Mais, dans le miroir, je le sais, c’est une image inversée de moi-même que je reconnais. Mais, lorsque je regarde une photographie de moi-même, et, paradoxalement, l’une de ces photographies que l’on dit d’identité, il arrive que je doive me résigner à ressembler à « ça ». Se représenter d’après un miroir, se représenter d’après une photographie, serait-ce donc représenter une fiction? L’autoportrait serait-il, ne pourrait-il être qu’une fiction ? Me représenter, serait-ce m’inventer ? »
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AQUATINTE ? (de l’italien, acquatinta) :
Procédé indirect de gravure très en vogue au 18 ième siècle. L’aquatinte permet de surprenants fac-similés d’aquarelles car elle se prête très bien à l’impression en couleurs. Le graveur répand sur la planche de cuivre une poudre de résine qu’il fixe en la chauffant légèrement. En mordant le métal, l’acide le creuse autour de chaque grain de résine, produisant ainsi des trous minuscules, qui, en retenant l’encre, donnent l’apparence de lavis, c’est-à-dire de couleur étendue d’eau. La transposition de ce procédé avec les outils électroniques donne des aquatintes numériques.
=>Voir: ARCHIPEL ARCHITECTES ASSOCIES, le site officiel de l ‘Agence